Une belle sortie ce dimanche et sous un ciel finalement clément malgré les menaces de pluie, guidés avec aplomb par Ludivine Quay, biologiste à la Réserve Naturelle Nationale du Grand Lemps.

Une petite marche sur le coteau nous a amenés vers un promontoire donnant sur la vaste roselière et les marais couverts par une végétation de tourbière. Depuis ce point de vue, macro, Ludivine nous a expliqué les mouvements des glaciers qui ont creusé il y a maintenant 15000 ans ce qui est aujourd’hui une dépression remplie de tourbe et d’une faune remarquable dans un enchevêtrement de micro-milieux. Nous avions une vue sur les différents biotopes : coteaux boisés, enclos à sangliers (!), fermes et pâturages, et, sous nos yeux, les plans d’eau, roselières, et tourbière, ….

Nous sommes ensuite descendus pour nous promener au niveau de l’eau – ou plutôt sur le “radeau des sphaignes” (mousses), le long du chemin en caillebotis du “Jardin de Tourbières”.

Photo: Myriam Tripier.

Et là nous avons parlé micro : tritons, grenouilles et tortues, oiseaux, élans et buffles, orchidées et plantes carnivores (sarracénies et utriculaires, n’est-ce pas ?), chapelles englouties et mâts pour les cigognes…

et comment le Conservatoire des espaces naturels de l’Isère sécurise et développe cette diversité de vie : création d’un réseau de mares, introduction de buffles, inventaires, sensibilisation du public et des agriculteurs… Car tout cela flotte sur des couches végétales très sensibles !

Vous avez compris, le Jardin de Tourbières vaut la visite – guidée ! Un grand merci à Ludivine et à bientôt pour la suite!

Dessin: G. Maillet du CEN Avenir (Couleurs : G. Normand / YsY GRAPHIC)